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L'état de l'eau dans l'UE : trois rapports de la Commission soulignent des résultats insuffisants des États
Étude sur le marché des crédits biodiversité
Révision de la législation européenne sur les déchets : vers une économie plus circulaire
COP16 : un souffle nouveau pour la biodiversité, entre espoirs et tensions

La COP16 sur la diversité biologique s’est conclue à Rome dans la nuit du 27 au 28 février 2025, après d’intenses négociations.

CBDCOP16b-6276

L’accord final, obtenu difficilement, marque une avancée majeure dans la mise en œuvre du Cadre mondial pour la biodiversité Kunming-Montréal, renforçant le financement et le suivi.

Un tournant pour le financement de la biodiversité

Les pays africains, menés par le Zimbabwe, ont réclamé un fonds spécifique sous l’autorité de la COP, s’opposant à l’UE, au Japon et au Canada, qui défendaient un renforcement des mécanismes existants. L’accord prévoit une augmentation des financements pour les pays en développement, visant 30 milliards de dollars annuels d’ici 2030.

Le lancement du Cali Fund, incitant les industries du séquençage génétique à financer la conservation, constitue une avancée, bien qu’aucune contribution initiale n’ait été annoncée. En parallèle, la question des subventions néfastes, représentant encore 500 milliards de dollars par an, reste en suspens.

Des engagements renforcés et un suivi plus structuré

À ce jour, seuls 47 pays ont publié leurs Stratégies et Plans d’Action pour la Biodiversité en vue de la COP17 en 2026, soulevant des doutes sur l’application réelle des engagements. Un dispositif de suivi plus structuré a été adopté, impliquant États, entreprises et ONG. Cependant, la Russie, l’Indonésie et l’Égypte craignent un risque de greenwashing, demandant que les engagements privés soient validés par les États.

Une présidence engagée, un accord sous surveillance

Susana Muhamad, ministre colombienne de l’Environnement et présidente de la COP16, a défendu une approche pragmatique et inclusive, saluant une dynamique renforcée pour la mise en œuvre des objectifs de biodiversité.

Si la COP16 a prouvé que la coopération internationale reste possible, son succès dépendra de l’application concrète des engagements. Comme l’a rappelé Antonio Guterres à l’ouverture du sommet : « La nature ne peut plus attendre. »

Pour une version plus détaillée, consulter le document produit par ORÉE ici.

🔗 Communiqué officiel | Textes adoptés