Le projet Omnibus, porté par la Commission européenne, divise acteurs politiques et organisations de la société civile. Lors d’une réunion à Bruxelles le 12 mars, les ministres de l’Industrie des 27 États membres ont manifesté leur soutien à cette initiative, qui vise à simplifier certaines obligations réglementaires. Plusieurs pays, dont la France et la Pologne, plaident pour une adoption rapide du texte, estimant qu’il pourrait renforcer la compétitivité des entreprises. La question d’un ajustement temporaire des obligations liées aux directives CSRD et CSDDD a également été abordée.
En parallèle, le projet suscite une vive opposition de la part de 361 ONG, parmi lesquelles CAN Europe et le Bureau européen de l’environnement (BEE). Ces organisations redoutent un affaiblissement des normes environnementales et sociales, craignant que la remise en question de certains textes clés ne compromette la transparence et les engagements en matière de durabilité.